Au début des années deux mille, j’ai appris un peu l’anglais à la faculté de Lille 3. Nous étions une bonne quinzaine de personnes, allant des retraités aux gens plus jeunes ayant un enfant marié à un anglophone installé en terre étrangère. C’était généralement des femmes voulant se faire comprendre de leurs futurs petits-enfants.

Il était assez difficile pour moi de se mettre à l’anglais sur le tard, d'autant qu'il s'agissait d'études de loisirs. La formation à la fac se faisait sur quatre ans, j’ai arrêté ce cours au bout d’un an comme beaucoup de gens du groupe. A notre décharge, il faut dire que la méthode d’apprentissage était trop scolaire et monotone pour des personnes d'un certain âge. D'autant que le matériel utilisé pour les cours, des K7, était hors d'âge à l'époque des cédéroms.

Je n’ai plus le temps de passer des années à reprendre l'apprentissage de l'anglais trop complexe pour l'acquérir très rapidement. Je souhaite entreprendre l'apprentissage de l'espéranto permettant de parler correctement cette langue au bout de cent cinquante heures d'étude.

Dans les années soixante et au-delà, les cheminots formaient de gros bataillons espérantistes. La liste "Espéranto langue Commune" a recueilli 10.349 voix au niveau national aux élections européennes.